Chaque année, les propriétaires sont invités à remplir leur déclaration des biens immobiliers auprès de l’administration fiscale. Cette obligation peut cacher de nombreux pièges susceptibles d’entraîner une amende ou un contrôle. En 2025, avec l’évolution de la fiscalité immobilière et la numérisation des démarches, les erreurs ou omissions peuvent coûter cher. Voici les pièges à éviter absolument pour une déclaration sans faute.
Sommaire
Confondre usage personnel et location
L’un des pièges les plus courants concerne l’usage du bien. En effet, l’administration fiscale demande à chaque propriétaire d’indiquer si le logement est occupé à titre de résidence principale, secondaire ou s’il est mis en location. Une simple erreur de cas peut modifier votre situation et le calcul de vos impôts.
Si vous habitez votre maison, précisez qu’il s’agit de votre résidence principale. Si elle est louée, indiquez le type de location :
- meublée,
- vide,
- saisonnière, etc.
N’oubliez pas non plus les garages ou dépendances, souvent mal pris en compte. Vérifiez toujours la ligne correspondante à l’usage du bien avant de valider votre déclaration. Une omission peut être interprétée comme une erreur fiscale.

Négliger les biens nouvellement acquis ou vendus
En cas d’achat, de vente ou d’héritage, votre patrimoine immobilier évolue. Vous devez donc mettre à jour votre déclaration pour refléter la nouvelle situation. Beaucoup de propriétaires oublient de le faire pour les biens récemment acquis, parce qu’ils pensent que le notaire s’en charge. Ce qui n’est pas le cas. Le fisc attend que vous le fassiez vous-même.
De même, si vous avez vendu un bien, veillez à ce qu’il ne figure plus parmi les propriétés déclarées. En cas d’oubli, vous pourriez être tenu responsable d’une erreur administrative ou même d’un contrôle fiscal inutile.
Sous-évaluer les conséquences des erreurs sur les revenus locatifs
Une mauvaise déclaration des revenus immobiliers peut entraîner une amende ou un redressement du fisc. Si votre logement est loué, vous devez déclarer les revenus perçus. Beaucoup de propriétaires confondent aussi emplacement à court terme et usage personnel, notamment pour les résidences secondaires. Gardez une gestion claire de vos travaux et de vos loyers pour profiter d’éventuelles réductions d’impôts.
Oublier certains logements ou annexes
Il arrive fréquemment que des propriétaires ne déclarent pas certains biens, comme une annexe, un garage, un studio locatif ou même une dépendance attenante à la maison principale. Cet oubli peut être pris pour une omission volontaire et vous coûter une amende. En 2025, l’administration fiscale croise de plus en plus les informations issues du cadastre, des notaires et des bases de données. Les erreurs sont donc plus facilement repérées.
Ignorer la vérification finale et la mise à jour annuelle

Même si votre situation ne change pas, vérifiez votre déclaration des biens immobiliers chaque année, parce que certaines données peuvent évoluer sans que vous en soyez averti. C’est par exemple ce qui peut se passer après une mise en location, des travaux ou une modification dans la gestion, etc. Les propriétaires qui négligent cette étape peuvent recevoir une amende ou être ciblés par un contrôle fiscal. En cas d’erreur constatée après coup, corrigez-la sur votre espace en ligne.
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Jean-Paul Leroy est un spécialiste des marchés immobiliers et des stratégies d’investissement. Il apporte une vision experte des tendances du secteur.





